lundi 5 mai 2008

Asticots et Cie, le retour

Source : "Pêcheur de France" n°294



Arrivent le mois de mai et des eaux résolument réchauffées. La suprématie du ver de vase, en tant qu'esche, n'est plus aussi flagrante. Les asticots offrent de multiples perspectives, surtout si on prend soin de les décliner sous leurs différentes variétés et formes : asticots, pinkies, gozzers et casters.





  • Les asticots de couleur naturel blanc transparent, ils peuvent être teinté en jaune ou en rouge. On les trouve tout au long de l'année.
  • Les gozzers sont très proches des asticots ordianires. Ils sont plus tendres, plus gros et plus dodus. Il s'agit d'une variété haut de gamme d'asticots que les anglais et les italiens utilisent exclusivement.
  • Les pinkies sont des asticots miniatures, beaucoup plus remuant et allongé que l'asticot ordinaire.
  • Le caster est la chrysalide que forme le gozzer avant de se transformer en mouche. Ils présentent différentes nuances de couleur suivant leur maturité ; du beige clair au marron pour finir brun.



1- Pinkie piqué par le gros bout, il séduit aussi bien la friture que les gardons et les brèmes.

2- Deux gozzers "tête-bêche" : ainsi piqués, on évite le vrillage, très appéciable lorsqu'on pêche à l'anglaise, à la bolo ou au feeder.

3- Deux casters : un régal pour chevesnes, carpes, carassins, gros gardons et rotengles.

4- Gozzer piqué sur le dos : le seul moyen pour qu'il descende et se tienne dans la même posture que s'il était libre... pour pêche difficile.